Éditorial

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DOI :

https://doi.org/10.60028/cahiers.v2012i57.12

Résumé

La notion de police de caractère date de Gutenberg. Ce sont, rangés dans une casse, les lettres de l’alphabet, les signes de ponctuation, les chiffres, auxquels on adjoint au besoin des types particuliers pour des travaux extraordinaires, des filets. . . Nos ordinateurs contemporains ont quelque chose d’un atelier d’imprimerie commandé par un clavier de machine à écrire. On produit finalement un message d’erreur, une page Web, du code informatique, avec les mêmes outils qu’un roman ou
un cours de physique : une chaîne de caractère et des commandes de formatage font afficher les glyphes d’une police à certaines coordonnées dans un espace qui est rarement celui d’une page. Les typographes se voient alors confrontés à des défis imprévus comme la possibilité qu’une police permette à une machine de reconnaître un code alphanumérique, à un informaticien de s’y retrouver dans une liste de pointeurs abscons, voire à un utilisateur de taper un numéro de série.

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Publiée

2012-04-01

Comment citer

Bouche, T. (2012). Éditorial. ahiers UTenberg, 2012(57), 3–4. https://doi.org/10.60028/cahiers.v2012i57.12