Histoire des altérations musicales

Auteurs

DOI :

https://doi.org/10.60028/cahiers.v2021i58.35

Mots-clés :

histoire, musique, altérations, Unicode

Résumé

Les signes utilisés dans une partition musicale pour modifier légèrement la hauteur d’une note sont bien connus : le dièse pour l’élever, le bémol pour l’abaisser et le bécarre pour la rétablir à sa hauteur normale. Nous donnons d’abord l’étymologie de ces noms, puis montrons que les conventions d’autrefois sont très différentes de celles de nos jours, surtout si l’on considère les altérations doubles. En outre, les altérations suscitent des problèmes typographiques intéressants car plusieurs conventions existent avec des significations précises : altérations à gauche des notes (avec ou sans parenthèses) ou placées au dessus. Les altérations utilisées dans les musiques classiques et populaires ont été incorporées dans Unicode, ainsi que quelques signes employés pour les micro-intervalles, p. ex. les quarts de ton. Les choix opérés par Unicode nous semblent discutables. Pour clarifier la situation, nous montrons quelles sont les altérations principalement utilisées dans les musiques orientale et contemporaines. 

Publiée

2022-06-20

Comment citer

Hufflen, J.-M. (2022). Histoire des altérations musicales. ahiers UTenberg, 2021(58), 81–105. https://doi.org/10.60028/cahiers.v2021i58.35